Si
le théâtre et la danse sacrée sont une composante de la vie
balinaise le gamelan la musique qui accompagne est ici omniprésente.
Je
me trouve depuis mon arrivée dans la petite vile de Padangbai, à
l'est de l’île car c'est là que réside E. Cecchi la danseuse qui
nous dispense ses cours de danse et nous fait participer à de
précieuses cérémonies. Dans ce petit port un ballet de ferrys
ponctue les jours au son des appels à la prière. Vers quatre heure
du matin c'est le muezzin, puis vers six heure le prêtre balinais
prend la relève accompagné du gamelan. Tout au long de la journée
des haut parleurs diffusent le son envoûtant des percussions à
heures régulières.
L'orchestre
formé de 25 à 30 musiciens est dirigé par le tambour qui assure le
tempo. L'instrument principal est le gangsa une sorte de xylophone
en bambou frappé par un marteau, les gongs de bronze à la résonance
profonde ponctue l'ensemble . Beaucoup de jeunes, voir même de très
jeunes participent à l'orchestre. Si la puissance sonore est
déroutante à nos oreilles peu habituées, elle devient vite
envoûtante.
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