mardi 17 décembre 2019

Musique


GAMELAN
Si le théâtre et la danse sacrée sont une composante de la vie balinaise le gamelan la musique qui accompagne est ici omniprésente.
Je me trouve depuis mon arrivée dans la petite vile de Padangbai, à l'est de l’île car c'est là que réside E. Cecchi la danseuse qui nous dispense ses cours de danse et nous fait participer à de précieuses cérémonies. Dans ce petit port un ballet de ferrys ponctue les jours au son des appels à la prière. Vers quatre heure du matin c'est le muezzin, puis vers six heure le prêtre balinais prend la relève accompagné du gamelan. Tout au long de la journée des haut parleurs diffusent le son envoûtant des percussions à heures régulières.
L'orchestre formé de 25 à 30 musiciens est dirigé par le tambour qui assure le tempo. L'instrument principal est le gangsa une sorte de xylophone en bambou frappé par un marteau, les gongs de bronze à la résonance profonde ponctue l'ensemble . Beaucoup de jeunes, voir même de très jeunes participent à l'orchestre. Si la puissance sonore est déroutante à nos oreilles peu habituées, elle devient vite envoûtante.
Plus d'image un peu plus tard

samedi 7 décembre 2019

Landing Asie

Après quelques frayeurs dues aux grèves me voilà parti et déjà arrivé. Marseille soleil, Singapour hier pluie et Bali aujourd'hui touffeur tropicale.
Une nuit à Singapour, immense temple de la consommation qui pour noël prend des proportions invraisemblable.
Ce que l'on appelle pompeusement le jet lag n'est autre que Chronos mangeant ses enfants, c'est vrai que cela fait un peu mal ... aux yeux. A croire que les grecs avaient découvert les effets des transports aériens avant l'heure.
Aussi ce dimanche je bulle, j'attends Elisabeth Cecchi qui arrive ce soir, et alors commencera l'aventure masques et traditions.
Pour l'heure je médite sur les effets du départ. La rupture du quotidien, de l'habitude, le balancement dans l'incertain. Mélange d'anxiété ,de curiosité et de surprise. La découverte de l'inconnu ne se fait jamais sans peur, suspendue à d'infimes signes de fragiles repaires comme le téléphone  ou le wifi qui nous tiennent à leur merci.